02 octobre 2006

L'enjeu européen de la réforme de l'université

Bonjour,

Le lien ci-dessous vous conduira à un policy paper que je viens de publier à la Fondation Robert-Schuman :

Questions d'Europe n° 40 - Réformer l'université: un enjeu européen - Laurent Bouvet - 02/10/06


Bonne lecture.

2 Comments:

At 7/10/06 19:09, Anonymous Anonyme said...

L'angle du financement tient une place majeure dans ce texte. Simplement, une interrogation: quelles disciplines financer? Sciences dures et sciences sociales sont-elles à mettre sur le même pied d'égalité? La définition de critère quantitatif (3% PIB), l'intervention du privé ne risquent-elles pas de conduire à une marginalisation des sciences sociales peu immédiatement mobilisables?
Question sans doute de béotien, mais qui me permettra d'y voir un peu plus clair et d'avoir quelques points de comparaisons.

 
At 10/10/06 21:20, Blogger Laurent BOUVET said...

La question du financement est essentielle si l'on ne veut pas parler dans le vide. Il faut (beaucoup) plus d'argent pour l'université et la recherche, en France comme en Europe, mais aussi mieux utiliser cet argent supplémentaire. Aucune discipline ne devra être laissée pour compte même s'il y a des situations différentes et des besoins différents. L'idée est justement de donner à toutes les disciplines les moyens de se développer, de suivre leurs étudiants, de mieux les orienter et de mieux les former.
Pour ce qui est de l'intervention du privé, elle sera nécessaire compte tenu des sommes en jeu. Mais à des conditions strictes d'encadrement public des études et de la recherche. Sur des projets et des sites particuliers dès lors que le partenariat aura été négocié et contractualisé. Il s'agit d'éviter la privatisation qui est un risque si rien n'est fait dans les prochaines années (voir à ce propos le programme de l'UMP élaboré lors de la convention sur le sujet - lien dans un article du blog).
Les sciences sociales peuvent être "mobilisables", c'est le cas dans beaucoup de formation d'ores et déjà. Les disciplines des "facs" de droit sont très largement professionnalisées par exemple. En revanche, il me semble difficile de continuer, notamment, d'entretenir une illusion sur la massification de la filière de sociologie par exemple, ne serait-ce que parce que les débouchés sont peu nombreux.

 

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